Interview Céline Lafrance

Interview de Céline Lafrance, guide Receptour

« Qu’est-ce qu’on est chanceux ! ».
Telle est la devise de Céline Lafrance, guide depuis 1988. Vous aurez surement la chance de la rencontrer lors de nos tours. Passionnée par le voyage et la découverte de l’autre, Céline se livre sur son métier dans cette interview.

 

Bonjour Céline c’est un plaisir de faire cette interview avec toi. Peux-tu nous expliquer comment tu es devenue guide ?

Ça va être long (rires).

Pour résumer, j’étais représentante à destination dans différents pays d’Amérique du Sud ou Centrale.
Lorsque le poste de guide accompagnateur s’est ouvert, j’ai présenté ma candidature. Je désirais élargir mon horizon professionnel et j’avais besoin de changements. Ce métier a été une révélation.

Lorsque l’entreprise a commencé à devenir une multinationale, j’ai préféré la quitter car mes valeurs n’étaient plus en adéquation avec elle. C’est à ce moment, en 2009, que j’ai débuté chez Toundra Voyages en tant que guide. Par la suite, j’ai guidé pour Receptour. Depuis, je n’ai pas quitté la grande famille Toundrigo.

 

En ayant travaillé sur plusieurs continents, et à travers tes voyages, tu as dû voir de nombreux pays. Peux-tu nous donner ton favori ? 

C’est une question compliquée! Chaque pays a une place dans mon cœur. C’est grâce à la République Dominicaine que je suis devenue guide, mais c’est le Costa Rica qui m’a accueilli le plus longtemps. J’adore sa culture et sa manière de vivre. Le coup de cœur, ça dépend toujours des personnes que l’on rencontre.

En Amérique du Nord, je choisirais le évidemment le Canada. C’est un pays qui regorge de paysages différents. Il y a une telle diversité qu’il est difficile de ne pas le placer comme étant le plus beau pays. Et puis, il est vrai que c’est le pays où je suis née donc il a également une place toute particulière dans mon cœur.

Rocher percé

 

Tu as été autodidacte dans ton métier. Selon toi, quelles sont les qualités qu’un guide doit avoir ?

(Réflexion) Je crois qu’un guide se doit d’être philanthrope. Nous passons nos journées avec des personnes jusque-là inconnues, qui ont des attentes par apport au voyage qu’ils effectuent. Le guide se doit d’être disponible en tout temps, car nous voulons que les clients passent les meilleures vacances possibles. C’est d’ailleurs mon objectif premier, faire en sorte que ces vacances soient les meilleures de leurs vies. C’est un grand défi, que je me lance à chaque voyage et que je m’efforce d’honorer.

Je pense qu’un guide se doit également d’avoir une très bonne culture générale. Dans mon cas, j’ai pris des cours d’histoire, de géographie et de communication afin de parfaire mes connaissances. Ces cours m’aident également à rendre mon discours plus intéressant et interactif.

Pour finir, je dirais qu’un guide doit être débrouillard, empathique et avoir du tact car chaque voyageur est différent et il ne faut en froisser aucun.

 

Peux-tu nous dire ce que tu préfères au quotidien ?

Ce que j’affectionne dans mon métier est de ne pas faire le même chose tous les jours, de côtoyer une diversité de personnes entre les différents clients, fournisseurs et collègues.

Une autre chose que j’adore dans mon métier est le fait de rendre les voyages uniques. J’essaie de me mettre dans la peau de mes voyageurs, et de voir le type de tours qu’ils souhaiteraient avoir. Ça me permet également de nouer un contact plus rapide avec eux pour qu’ils passent un séjour 100% plaisir et détente.

 

Peux-tu nous dire ce que tu apprécies le plus dans ta relation avec la marque ?

Ça fait plus de 10 ans que je travaille avec le groupe Toundrigo et plus précisément Receptour. Ce que j’affectionne le plus dans l’entreprise est sa proximité avec nous, les guides. Linda et l’équipe de manière générale sont à l’écoute de nos suggestions et les prennent en considération afin d’améliorer le produit. Les circuits sont réfléchis et un rythme agréable.

 

Peux-tu nous révéler ta recette secrète pour que les voyageurs passent les meilleures vacances ?

Ma recette secrète ? (Rires)

Il n’y a pas de recette miracle ou secrète. Je pense qu’il faut surtout faire preuve d’humour, d’adaptabilité et de passion.
Être entourée de personnes, leur transmettre mes connaissances et les voir heureux, c’est ce qui fait mon bonheur. Voir l’émerveillement dans les yeux des enfants, des parents, voire des grands-parents est juste ce qu’il y a de plus gratifiant dans mon métier.

 

Tu as dû faire de nombreux parcours Receptour maintenant. Si tu ne devais en refaire qu’un, lequel serait-ce ? 

Le plus important dans un circuit n’est pas tant sa destination, mais plutôt sa conception. Plus le circuit est peaufiné, plus les clients et les guides éprouveront du plaisir à le vivre et le faire découvrir.
J’ai un attachement tout particulier pour le Lac St-Jean et les montagnes. La Gaspésie et les Maritimes sont également des endroits que j’aime au Canada. Nous y voyons des panoramas à couper le souffle. En bonus, nous pouvons observer les baleines à Tadoussac. Si je devais conseiller un parcours où l’on peut voir tout cela, ce serait l’Odyssée de la faune canadienne

Chutes de Montmorency

 

Un petit mot pour conclure cette interview ?

Je dirais qu’être guide est le plus beau métier que je puisse exercer. Faire visiter mon pays, transmettre mes connaissances et rencontrer des personnes contribuent à mon épanouissement.

 

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