Interview d’Alvin BASQUE, directeur ventes et produits

Alvin nous a fait le plaisir de se prêter au jeu de l’interview. C’est un témoignage touchant et très réaliste que nous offre Alvin sur sa vie professionnelle, mais également sur sa vie personnelle.

Bonjour Alvin, c’est une joie de faire cette interview avec toi aujourd’hui. Pour commencer, peux-tu nous parler de ton parcours professionnel ?

Après avoir passé 2 ans d’études en géographie – histoire à l’université de Moncton au Nouveau-Brunswick, je suis entré dans le secteur du tourisme. J’avais envie de changement et comme le voyage m’a toujours intéressé, je me suis réorienté.

J’ai donc pris des cours pour devenir agent de voyage au collège Algonquin d’Ottawa. J’ai choisi cette université, car elle proposait des formations pour devenir agent de voyage à destination. C’est-à-dire à partir du Canada vers l’outre-mer.

Une fois cette formation terminée, j’ai appliqué pour un grossiste canadien qui envoie des touristes canadiens au Mexique et aux Caraïbes. Dans cette entreprise, j’y ai travaillé en tant que représentant destination durant 17 ans. De représentant, je suis passé à représentant sénior, puis gérant de la destination.

Lors de cette période, j’ai vécu et au Mexique et aux Caraïbes. C’est grâce à cette expérience que je suis maintenant totalement trilingue (Français, Anglais et Espagnol).

On avait l’habitude de recevoir jusqu’à 2 500 personnes par semaine en haute saison. C’était donc un emploi avec beaucoup d’enjeux, et de travail. Avec ce nombre de clients, on a toujours des urgences et on doit être présent pour nos voyageurs.

Après cette carrière très internationale, peux-tu nous dire qu’elle est ta plus grande réussite ?

Ah c’est une bonne question. (Réfléchit)

Je pense que ma plus grande réussite professionnelle est d’avoir décroché un très gros contrat avec l’un de plus grand T.O d’Espagne.

J’ai décroché ce contrat lorsque je suis revenu travailler au Canada en 2005 pour une autre compagnie de voyage. Je ne vous cache pas, que cela m’a valu une grande dose de stress et d’adrénaline. C’était un contrat assez complexe avec une grande préparation en amont.

Ton parcours est très axé sur le tourisme, était-ce et est-ce capital pour toi de travailler dans ce secteur ?

Il est vrai que j’ai toujours évolué dans l’univers du tourisme. Mes parents étaient propriétaires d’un motel au nord-est du Nouveau-Brunswick. Depuis petit, je vis dans cet écosystème.

Ça m’a constamment impressionné de voir des personnes venant de Montréal ou Toronto. Quand on a 6 ans, on se dit que c’est vraiment très loin. Je pense cela m’a valu d’avoir une grande ouverture d’esprit, et une grande curiosité d’aller découvrir les autres provinces du Canada et de nouveaux pays.

Je me suis donc naturellement tourné vers ce secteur lorsque je devais choisir des études et un métier à faire.

Dans ce secteur, il n’y a que des métiers passion et cela se ressent. Lorsque nous collaborons avec d’autres personnes ou que nous les croisons sur des foires ou autres, je me rends compte de l’impact de notre métier. Nous faisons rêver et vivre ce rêve à des milliers de voyageurs. Tout le monde est heureux de travailler dans ce secteur, on a tous le sourire.

Cela fait quelques mois maintenant que tu as rejoint l’équipe. Qu’est-ce qui t’as attiré chez Receptour ?

J’ai toujours eu un grand respect pour la marque. Lors de mes précédents jobs, j’ai été régulièrement en contact avec Receptour. Ma relation avec la marque ne date pas d’hier. Je les croisais souvent lors de foires touristiques et lors de ces évènements.

Durant le covid, j’ai suivi une formation en logistique de transport. Je me suis réellement rendu compte lors de cette formation que le tourisme était ma passion.

Linda m’a par la suite contacté pour savoir si cela m’intéressait de travailler pour Receptour. Mon entrevue avec Linda s’est tellement bien déroulée que j’ai accepté l’offre. De plus, connaissant déjà un peu la marque, je savais déjà plus ou moins dans quelle aventure je m’embarquais.

Quel est ton ressenti dans l’entreprise après ces quelques mois ?

C’est vraiment challengeant car on essaie de revenir aux ventes près pandémie. On travaille tous les jours pour que les voyageurs aient envie de voyager de nouveau, et de revenir au Canada. On arrive petit à petit à revenir sur nos ventes de 2019, mais c’est un travail de longue haleine.

C’est la première fois que je travaille dans des locaux avec beaucoup de personnes (rires). Il est vrai que cela donne une synergie agréable car on est proche de chaque service. Si on a une question ou un besoin, on peut avoir une réponse rapidement et grâce à cela, nos dossiers avancent très vite.

Tu es directeur ventes et produits, mais de quelle(s) marché(s) t’occupes-tu ?

Je suis en contact avec les marchés latins. Cela concerne les pays d’Amérique latine, le Mexique, l’Espagne et le Portugal.

C’est un grand marché et je suis fier que Linda m’ait donné l’opportunité de travailler sur un tel secteur.

Je travaille en collaboration avec Sharon et Vanessa. Vanessa s’occupe de toute la partie opérationnelle, et avec Sharon, nous nous occupons de la relation client avec ce marché. Comme elle est également hispanophone, c’est une aide précieuse. Nous formons ensemble une bonne équipe ! Il est vrai que je connaissais Sharon avant d’intégrer Receptour, donc nous connaissons nos manières de travailler et quelle est la manière la plus efficiente pour nous 2, mais aussi pour l’entreprise.

Quelle est ton programme préféré de Receptour ?

L’Odyssée de la faune canadienne sans aucun doute.

C’est un voyage qui permet aux clients de découvrir ce que l’est Canadien est réellement. On voit tout ou presque de cette partie du pays, entre les villes, les fleuves, lacs sans oublier la nature, ce parcours regroupe tout.

Les clients peuvent avoir un aperçu de ce qu’est le « vrai » Canada. Les clients ont la possibilité de faire les activités les plus typiques comme manger dans une cabane à sucre ou encore visiter un site Amérindien. Il y a également les activités plus classiques comme les chutes du Niagara ou encore la visite de Montréal, Toronto ou Québec.

C’est l’un des circuits où les voyageurs auront la possibilité de voir les baleines grâce à une croisière.

En bref, j’adore ce voyage !

Passons à une question un peu plus difficile. Si tu pouvais te téléporter, où irais-tu ?

Sans hésitation, j’irai au Pays-Basque !

On ne m’en dit que du bien, et c’est une destination qui m’a toujours intrigué. Autant du côté français que du côté espagnol. Je suis déjà allé en France et en Espagne, mais je n’ai pas encore eu la chance d’y aller.

Je dois vous avouer un petit secret. Mon nom de famille est BASQUE et mes ancêtres venaient du Pays-Basque. C’est un peu découvrir le pays de mes ancêtres et mes racines.

J’ai toujours été attiré par cette région du monde.  On ne me dit que du bien du Pays-Basque et on ne va pas se le cacher, c’est apparemment une très bonne place pour manger (rires).

L’interview est maintenant terminé, aurais-tu un petit mot pour la conclure ?

Travailler dans le tourisme ce n’est jamais pareil. On s’adapte à nos clients et ils sont tous différents. Le personnel travaillant dans ce secteur paraît très heureux. Comme ce sont des métiers passions, nous sommes forcément très contents de recevoir et de faire partir nos clients. Ce qui ne rend d’autant plus heureux est lorsqu’ils reviennent avec des souvenirs plein la tête.

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