Interview de Gerardo FRANKENBERGER, Superviseur aux opérations

Nous avons eu la chance d’accueillir Gerardo pour une interview. Nous avons ainsi pu retracer son parcours professionnel avant d’atterrir chez Receptour, ainsi que toutes les raisons qui l’ont poussé vers ce joli métier.

Peux-tu nous en dire plus sur ton parcours professionnel avant d’être chez Receptour ?

Avant de travailler chez Receptour, j’ai travaillé 8 ans en tant que guide touristique au Canada avec une clientèle hispanophone, mais aussi en tant que guide de microbrasseries avec une clientèle anglophone.

Simultanément, je travaillais dans une coopération internationale qui collectait des vélos inutilisés à Montréal pour les envoyer en Afrique, Amérique Centrale et aux Caraïbes, qui m’ont donné l’occasion d’énormément voyager un peu partout dans le Monde et de rencontrer énormément de personnes venant de différents horizons.

Ce sont ces expériences qui m’ont permis d’avoir une formation totalement autodidacte au monde du voyage et de m’en rendre passionné. Malheureusement, la pandémie m’a obligé à arrêter mes activités de guide et à me reconvertir dans une autre profession. Cependant, l’industrie du tourisme m’a vite manquée, j’ai donc eu l’envie d’y retourner, cette fois-ci vers quelque chose de plus stable et plus sûr. Je suis tombé sur une offre de poste en tant que Superviseur des opérations chez Receptour, et c’est comme ça que j’ai atterri ici fin octobre 2022 !

Pourquoi avoir voulu travailler au Canada plutôt qu’ailleurs ?

Mon attrait pour le Canada remonte à mes années d’études. Quand je cherchais une ville où partir étudier, je ne parlais pas du tout la langue française et je voulais absolument l’apprendre. On m’a beaucoup parlé du Québec, en me disant que c’était une très belle province avec des citoyens très bienveillants. De ce fait, Montréal était dans la liste des villes que j’envisageais pour venir y étudier. Finalement, tous les critères que je recherchais, que ce soit l’université, la langue pratiquée ou les programmes proposés m’ont mené vers la ville de Montréal, car c’était pour moi celle qui me correspondait le mieux.

Pendant ma licence, j’ai eu la chance de tomber par hasard sur une annonce pour devenir guide. J’ai postulé, et à ma grande surprise j’ai été engagé, j’ai donc choisi de rester vivre ici. J’ai pu en profiter pour apprendre le français et par la suite, j’ai rencontré ma conjointe actuelle qui est Québécoise. Je me suis finalement installé définitivement à Montréal pour pouvoir vivre avec ma douce !

Et dans ce cas, pourquoi avoir voulu travailler chez Receptour ?

Quand je travaillais en tant que guide, j’avais souvent eu l’occasion d’entendre des commentaires positifs sur Receptour et sur la grande famille Toundrigo en général. Tous mes collègues guides m’avaient vanté ce réceptif pour sa force de proposition et son engagement écologique.

J’avais d’ailleurs autrefois postulé pour être guide pour Receptour, mais nous n’avions jamais réussi à trouver de dates qui concordaient avec les tours Receptour car j’étais déjà sur d’autres routes avec d’autres compagnies.

Quand la pandémie s’est calmée, je voulais absolument retourner vers l’industrie du tourisme, et j’ai vu passer une offre d’emploi de Receptour. J’ai postulé, et j’ai eu la chance d’être embauché ! De plus, j’avais la chance de déjà connaître Alvin, mon collègue Directeur des ventes, avec qui j’avais travaillé à l’époque où j’étais guide et avec qui je savais que j’avais une parfaite entente de travail.

As-tu un programme préféré chez Receptour ?

C’est très difficile de choisir, mais pour moi, l’itinéraire de « Ecological Coast to Coast » (De l’Atlantique au Pacifique) est tellement complet. Il permet de voir la Côte Ouest et la Côte Est, et il a un volet environnemental qui fait payer des frais carbones pour compenser notre empreinte écologique. Je trouve que c’est le parcours le plus intéressant.

En quoi consiste ton poste de Superviseur des Opérations ?

Pour le moment, mon métier consiste beaucoup à assister Vanessa, la directrice des opérations, pour tout ce qui est relatif aux transports.

Cela va de la réservation d’autobus à faire l’attribution des emplois du temps des guides, mais également tout le côté bureaucratique et Ressources Humaines, comme la paie des guides voire la recherche de nouveaux guides lorsque l’on en manque. Pour l’instant, cela représente la grosse partie de mon travail, mais je suis aussi en apprentissage de tout ce que les coordinateurs font, comme la création des itinéraires afin de comprendre la totalité de la logistique des voyages Receptour.

Tes missions ont l’air variées ! De ce fait, as-tu une journée type de travail ?

Non, je n’ai pas vraiment de routine de travail.

Quand j’ai commencé à travailler chez Receptour, j’ai passé beaucoup de temps à me familiariser avec les circuits, les provinces, ou même les fournisseurs avec qui nous travaillons. Il faut comprendre les systèmes utilisés pour monter les itinéraires afin d’être le mieux préparé possible lorsque la haute saison arrive.

Je n’ai pas des journées de travail traditionnelles, mais on est couramment en grosse préparation de la saison estivale. Je passe donc beaucoup de temps à finaliser les réservations d’autobus et à contacter les guides pour leur attribuer des circuits à chacun. Pour les prochains mois, je pense que ma mission principale sera de trouver les bons guides et les bons autobus pour les bons circuits, tout en continuant de réfléchir à la conception de nouveaux itinéraires.

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton métier ?

Ce que j’aime le plus, c’est de travailler avec des personnes qui sont en vacances. J’ai la forte conviction que chaque voyage que l’on fait, même s’il ne se déroule pas parfaitement comme on l’aurait souhaité, est une expérience de vie dont on se souviendra toujours.

Voyager, ça nous permet d’apprendre tellement de choses, et ce même à l’intérieur de notre propre pays. La plus belle école de la vie, ce sont vraiment les voyages. J’aime le fait de donner tout ce que je peux pour qu’une personne qui vive à l’autre bout du monde et qui vient visiter le Canada ait la plus belle expérience possible et puisse s’en souvenir jusqu’à la fin de ses jours.

Au-delà de ça, j’aime autant l’industrie du tourisme grâce à sa capacité à évoluer rapidement. On en a vu l’exemple avec la pandémie, personne n’aurait pensé qu’on puisse se relever un jour mais on est en train de se reconstruire totalement, et je pense que les 3 ou 4 prochaines années vont être particulièrement intéressantes dans cette industrie.

As-tu un petit mot de la fin pour conclure cette interview ?

Oui bien sûr, j’aimerais juste redire que le voyage devrait être une priorité dans les objectifs que l’on se fixe dans nos vies. Pour moi, c’est tellement enrichissant et ça nous ouvre tellement les yeux sur le monde. En plus de ça, ça nous permet d’apprécier bien mieux notre chez-nous, en se rendant compte de la chance que l’on a d’avoir ce que l’on a. Tout être humain qui a un peu de temps et un peu d’argent devrait prioriser le voyage dans sa vie, car ça peut changer une personne complètement.

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